Travailler en hygiène et salubrité c’est être plus qu’un pousseux de moppe

11 septembre 2017
Travailler en hygiène et salubrité c’est être plus qu’un pousseux de moppe

Le titre peut en avoir surpris plus d’un,  mais l’hygiène et la salubrité a beaucoup évolué dans les 50 dernières années,  voir dans les cinq dernières années.  C’est une profession qui évolue à vitesse grand V.  Alors le vocable, concierge, pousseux de moppe, le gars de la guenille, femme de ménage,  et j’en passe… Ce sont des mots de vocabulaire qu’il faudra éliminer de notre répertoire.

 

Voir plus loins que la saleté

L’ère de la propreté visuelle uniquement est révolue. Ce qui a l’air propre peut être en fait très contaminé et avoir un impact sur la santé des occupants. On peut nettoyer et obtenir un visuelle de propreté mais mettre en suspension des milliers de particules de poussières qui favorisent des problèmes respiratoires. On peut avoir un environnement visuellement propre mais empoisonner à petit feu avec des produits inappropriés les personnes qui y travaillent.  Nous entrons donc dans l’ère de l’invisible et des micro-organismes nuisibles, des allergènes et des composés organiques volatils, du développement durable, de la santé au travail et de l’efficacité. Bref, d’une vraie propreté autant dans le visible que dans l’invisible.

Il y a une révolution dans les outils, un raffinement dans les produits et une mise en évidence de l’importance de la technique.  C’est aussi le début du contrôle de la qualité intégrée, de la rétroaction sur la qualité et du perfectionnement continu. À quand remonte votre dernière formation de perfectionnement dans votre domaine? Il faut commencer à promouvoir la formation et la formation continue du personnel en hygiène et salubrité

 

 

Un travail méconnu

Être une personne travaillant à l’hygiène et à la salubrité, c’est faire un emploi varié.  On peut travailler dans une tour à bureau, dans une école, dans un service de garde, dans une usine de production alimentaire, dans un hôpital. Bref, partout il y a des immeubles, il y a une personne à l’hygiène et salubrité qui doit s’adapter à sa situation particulière.

Travailleur dans l’ombre,  qu’on interpelle seulement lorsqu’on a oublié un objet à nettoyer ou une surface. On ne se rend pas compte à quel point un environnement propre est important aux yeux de tous jusqu’à ce que la qualité fasse défaut.  

 

Conclusion

Message à tous ceux et celles qui travaillent dans le domaine de l’hygiène et de la salubrité: Vous faites un travail essentiel qui va au-delà du visible et vous méritez d’être reconnus! Restez toujours informés, formés et curieux, car votre domaine évolue vite!  Nous vous présenterons dans les prochaines chroniques, pleins de facettes de cette profession si méconnue.



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